Augmentation des prix des produits de première nécessite : les salaires des travailleurs doivent suivre la courbe

05 juin 2021

LEUR SOCIÉTÉ

Ces temps-ci, les prix des produits de grande consommation connaissent de fortes augmentations. Sous prétexte de la crise énergétique qui secoue le pays en ce moment, la tonne de ciment vendue il y a quelques mois à 68 000 francs, est passée à 105 000 F voire 110 000F. Le fer à béton suit aussi la même lancée.

Les produits alimentaires ne sont pas en reste. Le prix du kilogramme de viande sans os qui était autour de 2500 est passé à 3000 F voire 3500 F à certains endroits. Le sac de riz Maman de 25 KG vendu auparavant à 12 500 F est aujourd’hui à 14500 F. Le kilogramme du riz « dénikassia » est passé de 400 F à 450 F. Les légumes ont aussi subi des augmentations. Sur certains marchés, on a trois piments à 100 F, ce qui était impensable quelques mois avant.

Pour montrer qu’il fait quelque chose, le gouvernement a décidé de plafonner les prix. Mais c’est comme l’adage le dit : « le chien aboie, la caravane passe ». Les prix continuent leur envolée.

Les travailleurs subissent de plein fouet cette flambée des prix. Bien avant ces augmentations, les salaires ne suffisaient déjà pas à couvrir les besoins. À plus forte raison avec les augmentations actuelles. Il faut aux travailleurs aujourd’hui une augmentation conséquente des salaires pour compenser le pouvoir d’achat perdu. Mais cela, les travailleurs devront l’imposer au patronat et au gouvernement par la lutte.