Covid-19 : une deuxième vague encore plus meurtrière

26 janvier 2021

LEUR SOCIÉTÉ

Cela fait maintenant un an que l’épidémie de coronavirus à fait son apparition. Officiellement plus de 2 millions de personnes en sont déjà mortes de par le monde. L’Europe, avec 650 560 morts, est la région la plus touchée, devant l’Amérique latine/Caraïbes (542 410) et les États-Unis/Canada (407 090).

Les pays ayant enregistré le plus grand nombre de morts de la Covid-19 sont les États-Unis (389 581), le Brésil (207 095), l’Inde (151 918), le Mexique (137 916), le Royaume-Uni (87 295) et l’Italie (81 325). Ces six pays recensent à eux seuls plus de la moitié des décès dans le monde. Lors de la première vague, face à la progression rapide de la maladie, les économies ont été mises à l’arrêt et de plus en plus de pays ont appelé leur population à se confiner. Le 17 avril 2020, un total de près de 4,5 milliards de personnes sont ainsi invitées à rester chez elles, soit 58 % de la population mondiale.

Avec la deuxième vague de l’épidémie qui a commencé en octobre dernier et avec l’apparition de nouvelles variantes de la maladie, le nombre de décès augmente de nouveau.

En Afrique, déjà 3 millions de personnes ont été touchées et près de 75 000 en sont décédées. Rien que cette dernière semaine, il y a eu 6 081 morts, soit une progression de + 20 % par rapport à la semaine précédente. Le pic de mort de la première vague est déjà dépassé. À la date du 14 janvier 2021, la Côte d’Ivoire compte officiellement 24 578 cas confirmés dont 22 964 personnes guéries et 140 décédés.

Pour enrayer la progression considérable du nombre de décès, l’espoir réside désormais dans les campagnes de vaccination lancées à ce jour dans une cinquantaine de pays. Mais tous ne sont pas logés à la même enseigne. Les pays riches se sont taillés la part du lion. 95% des doses ont été utilisées dans seulement dix pays. Les pays africains tardent encore à recevoir leur 1ère dose.

Quand bien même on trouverait des remèdes, la covid-19 continuerait à tuer dans les pays pauvres, tout comme le paludisme qui reste encore aujourd’hui la maladie la plus meurtrière. Ce qui tue dans cette pandémie, c’est le capitalisme