Grève des agents hospitaliers : ce n’est que partie remise
Le quotidien des travailleurs
Des agents de santé ont observé un arrêt de travail du 11 au 13 novembre dernier. Ils réclament de meilleurs salaires à travers la revalorisation des primes de risque et des primes de logement. Ils exigent aussi la régularisation en bonne et due forme de la situation de plusieurs de leurs collègues qui ont fait deux ans de travail sans salaire. Ils réclament par la même occasion de meilleures conditions de travail, c’est-à-dire l’équipement des hôpitaux en matériels de soin adéquats et en médicaments de première nécessité.
Dès l’entame de la grève, le gouvernement, plutôt que de régler ces problèmes qui sont portant réels, a répondu par la répression et des menaces en tous genres. Au CHU de Treichville par exemple, les forces de l’ordre sont intervenues et ont obligé, manu militari, le personnel qu’ils ont trouvé sur place à reprendre le travail. Malgré toutes ces pressions, nombreux sont les travailleurs qui ont tenu bon.
Certes, ils ont fini par reprendre le travail, mais les problèmes qui les ont poussés à la grève demeurent. Il suffira d’une étincelle pour que le feu se rallume. Souhaitons que les travailleurs trouvent les moyens d’étendre leur mouvement à d’autres secteurs pour lui donner plus de force. Car les problèmes sont les mêmes partout.