Face à l’insécurité, ne pas compter sur les corps habillés

10 octobre 2018

LEUR SOCIÉTÉ

Scènes de course poursuite à travers le quartier, populations gazées au lacrymogène, tabassages dans les rues, rafles tous azimuts, gendarmes en civil faisant irruption dans des maquis et tabassant tout le monde … violence par ci, violence par là. Voilà le spectacle que présentait la commune de Koumassi au début du mois de septembre. Et pour cause, un gendarme poignardé par des prétendus microbes a succombé à ses blessures.

La gendarmerie aurait pu mener des enquêtes minutieuses pour arrêter les malfaiteurs car non seulement c’est leur rôle, mais en plus c’est l’un des leurs qui était la victime. Mais non, habitués qu’ils sont à l’impunité et aux violences gratuites contre les populations pauvres, Ils se sont lancés dans des opérations punitives à l’aveuglette contre les habitants de ce quartier populaire, semant pagaille et violence.

Les corps habillés sont sensés sécuriser la population face à la montée de l’insécurité mais il y a de quoi se demander s’il faut craindre les microbes ou les corps habillés !