Journée internationale pour « l’élimination de la pauvreté » : foire aux vœux pieux
LEUR SOCIÉTÉ
Le 17 octobre dernier, les médias ont fait écho de la célébration par l’ONU de la « journée internationale pour l’élimination de la pauvreté ». C’est une coutume pour cette institution de dédier une journée à tous les maux qui frappent cette société capitaliste. On a eu droit à des discours ronflants sur la lutte contre la pauvreté, l’aide au développement, la solidarité, la philanthropie etc. tout, sauf l’essentiel. Et l’essentiel c’est que l’accroissement de la pauvreté et de la misère dans le monde est inhérent à cette société capitaliste où l’exploitation de l’homme par l’homme est la règle. Alors parler d’éliminer la pauvreté sans toucher au capitalisme qui génère cette misère relève d’une utopie
Dans un monde où les progrès de la science et des techniques dans des domaines comme l’agriculture ou la médecine ont atteint un niveau sans précédent, le fait que des millions de personnes soient encore condamnées à vivre dans l’extrême pauvreté est révoltant.
Les capacités de production de l’humanité ont atteint un niveau tel qu’on pourrait satisfaire les besoins élémentaires de l’ensemble de la population, c’est-à-dire : l’accès à un logement décent, à une alimentation saine, à une instruction moderne digne de ce nom, à la santé, etc. Mais cela nécessite une répartition équitable des richesses. Il faudra au préalable se débarrasser du système capitaliste qui concentre toutes les richesses entre les mains d’une poignée d’individus ne laissant que la pauvreté à la grande majorité.