De l’argent, le gouvernement en a : ça dépend pour qui et pour quoi !
En Côte d’Ivoire, les structures de santé publique ne disposent que de six centres de dialyse pour l’ensemble du pays. Ceux-ci ne peuvent accueillir que 560 patients au maximum par semaine. Or, selon le recensement effectué dans les hôpitaux publics, il y aurait 300 malades qui ne trouvent place nulle part et qui sont donc ainsi condamnés à la souffrance et une mort certaine en l’espace de quelques mois.
C’est scandaleux que l’État condamne ainsi à la mort ceux qui n’ont pas les moyens d’aller se faire soigner dans les hôpitaux privés. C’est le résultat d’un choix politique. Il a trouvé par exemple des dizaines de milliards pour organiser les jeux de la Francophonie. Cela permettra au passage d’engraisser certains capitalistes, d’amuser la galerie et de faire des gabegies.
Donc, de l’argent il y en a, mais pas pour soigner les populations pauvres.