C’est le capitalisme qui est mortel !
Une « enquête démographique et de santé » réalisée en 2012 en Côte d’Ivoire indique une mortalité de plus d’un enfant sur dix. Selon cette même enquête, « le paludisme, la diarrhée et la pneumonie sont parmi les maladies les plus meurtrières chez les enfants. 63.000 enfants meurent de paludisme et 70.000 de diarrhée ou d’infections respiratoires aigües ».
Si ces maladies somme toute bénignes deviennent mortelles c’est surtout à cause de la misère dans laquelle vit la grande majorité de la population de ce pays. Rien qu’à Abidjan, plus d’un million et demi de personnes vivent dans les taudis, souvent sans eau courante, sans latrines, sans moyens pour se nourrir convenablement et sans accès aux soins modernes, comme tout être humain devrait en avoir droit. Comment s’étonner alors que la moindre maladie tue ?
Selon ces chiffres officiels qui minorent probablement la réalité, près de huit enfants sur dix n’ont pas accès aux centres de soins à cause de leurs éloignements. Par contre, cette enquête ne dit pas combien d’autres en plus n’y ont pas non plus accès à cause de la pauvreté de leurs parents !
Ce gouvernement, comme celui qui l’avait précédé fait des beaux discours sur l’accès à la santé pour tous. Mais la réalité est là pour montrer qu’entre les discours et la mise en place il y a un gouffre ! La première mesure urgente à prendre est la lutte contre la pauvreté et la précarité. Autrement dit, entre autres choses, mettre fin au travail journalier par l’embauche. Augmenter significativement les salaires en fonction de la cherté du coût de la vie ; lancer un programme de construction massive de logements pour loger en priorité les populations qui vivent dans les quartiers précaires, etc.
Dans tous les cas, les chiffres susmentionnés sont en eux-mêmes révoltants et sonnent comme une condamnation de ce régime qui prive la grande majorité de la population du minimum vital, dont l’accès aux soins.