Madagascar : les trafics d’espèces protégées s’intensifient

08 juillet 2024

Des véhicules utilitaires remplis de cartons contenant d’énormes quantités de baobabs nains, ont été interceptés par les gendarmes ces dernières semaines à deux reprises sur la Route Nationale N°7 à proximité de Toliara, chef-lieu de province. Ces baobabs (Operculicaria Decaryi), ont des centaines d’années d’âge et constituent une espèce de plante endémique protégée car en voie de disparition. Dans d’autres régions de Madagascar, outre les plantes, ce sont des lémuriens, des tortues, des perruches et autres caméléons qui font l’objet de pillage.

Madagascar n’est pas le seul pays au monde dans lequel de tels trafics ont lieu : récemment la télévision française a montré des images révoltantes de prises opérées par les douaniers de l’aéroport CDG qui révélaient l’existence d’un vaste trafic international. Des quantités colossales de plantes rares en provenance du Mexique, autre pays victime des agissements d’opérateurs sans scrupules, sont stockées dans les entrepôts de cet aéroport.

Et puis il n’y a pas que les plantes et les animaux qui sont accaparés par les gens riches qui ne savent pas quoi faire de leur argent. En France par exemple, le négoce de tableaux de renom atteint parfois des sommes astronomiques.

Pour les gens argentés : végétaux, animaux, minéraux, objets d’art, tout est marchandise. Des sommes colossales, fruit de l’exploitation de centaines de millions de travailleurs à travers le monde sont englouties dans ce commerce.

Les capitalistes sont vraiment des parasites irresponsables dont il faut se débarrasser, leur système doit être renversé par les travailleurs.