Un bavardage de plus sur l’analphabétisme
Selon un « atelier » qui s’est tenu récemment sur la lutte contre l’analphabétisme, le taux d’analphabétisme est estimé à 47 % dans le pays. Cela veut dire que près de la moitié des gens vivant en Côte d’Ivoire ne sait ni lire, ni écrire. Comment pourrait-il en être autrement quand on sait que malgré les fanfaronnades des gens du gouvernement sur la prétendue école « gratuite et obligatoire », les frais d’écolage sont de plus en plus élevés et l’enseignement public est dans un piteux état. Résultat, de plus en plus d’enfants de pauvres sont exclus du système éducatif.
Dans les campagnes, il n’y a pas assez d’écoles. Et quand il y en a, c’est le personnel enseignant qui est en nombre insuffisant. Cela fait des décennies que l’éducation n’est plus la priorité des pouvoirs publics.
Ce n’est sans doute pas avec des discours et la multiplication de colloques que ce problème pourra être réglé.